Actualités sur les prix de l’Or dans le monde

Les mineurs chinois ont les yeux tournés vers l’or de la Tanzanie

Les mineurs de Shandong Gold Mining et Zijin Mining Group mènent des discussions parallèles avec Acacia Mining pour d’éventuels futurs partenariats.

Ce n’est pas une année positive pour Acacia Mining. Au cours des 12 derniers mois, les actions de la société, qui sont négociées à Londres, ont chuté d’environ 7016% et il ne semble pas que les problèmes que l’entreprise a avec le gouvernement de Tanzanie s’améliorent. Cette évolution négative a également touché le plus gros actionnaire d’Acacia, Barrick Gold Corp, qui a chuté de 30% au cours de l’année dernière. Dans ce contexte, des pourparlers ont commencé avec les sociétés minières chinoises pour tenter de concrétiser de futurs accords pour exploiter l’or en Tanzanie.

Ainsi, Acacia, qui a toutes ses activités en Tanzanie, a entamé un processus pour explorer la vente d’une participation d’une partie ou de toutes ses exploitations. Acacia possède trois mines dans le pays : Bulyanhulu, Buzwagi et North Mara. Et il semble que les pourparlers visent à essayer de former une coentreprise d’exploitation à 50%. Mais la structure finale de l’accord est en cours de négociation et nous ne savons toujours pas quel candidat sera finalement choisi.

Dans tous les cas, trouver un partenaire chinois pour ses mines pourrait aider Acacia à assouplir les relations avec la Tanzanie qui entend attirer plus d’investissements de Chine. La Chine, premier consommateur et producteur d’or au monde, est déjà un des cinq principaux investisseurs étrangers dans le pays et son influence grandit chaque jour sur le continent africain.

Ni Barrick ni les candidats chinois n’ont commenté les nouvelles publiées par Reuters, bien qu’il soit probable que le résultat soit similaire à ce qui est arrivé dans le passé. Au cours des dernières années, Barrick a conclu des ententes similaires avec Shandong et Zijin et ces groupes chinois sont devenus des partenaires dans l’exploitation des mines d’or canadiennes. En avril dernier, Shandong Gold Mining, l’un des plus importants producteurs d’or en Chine, a réalisé son premier investissement étranger et a acheté 50% de la mine d’or Veladero pour 960 millions de dollars dans un accord stratégique avec la société canadienne Barrick Gold Corp. Aujourd’hui, les dirigeants de Shandong se rendent en Tanzanie pour visiter les mines d’Acacia.

Le prix de l’or a brisé la barrière des 1 200 $ pour une possible hausse des taux par la Fed

Les prix de l’or et de l’argent se sont effondrés fin novembre 2016. Le prix de l’or est finalement descendu en dessous de 1 200 $ et celui de l’argent a chuté de 20 % depuis août 2016. Les analystes du marché estiment que Trump, après avoir remporté les élections américaines, va créer des programmes de relance budgétaire importants et va forcer la Réserve Fédérale (la Banque Centrale des États-Unis) à relever les taux en décembre dans une lecture positive de l’économie américaine.

La Fed a tenu sa réunion les 13 et 14 décembre 2016 et tous les investisseurs semblent faire le pari d’une hausse. La dernière augmentation date d’il y a un an, en décembre 2015, et avant cela, les taux n’avaient pas augmenté depuis 2007.

En parallèle, la prime sur le prix de l’or en Inde est passée à 12 $ au-dessus du prix du marché international. Certains analystes estiment que si le gouvernement indien remplit sa promesse d’interdire l’importation de l’or, équivalent à 700 tonnes d’or par an, cela aurait des effets graves sur le prix de l’or. Cependant, cela ne reste qu’une hypothèse puisque si l’or n’entre pas légalement en Inde, il pourrait entrer illégalement si nécessaire.

Le Premier ministre indien a beaucoup investi pour l’interdiction récente de l’utilisation des billets de 500 et de 100 roupies jusqu’à la fin de l’année 2016. En 2017, certains candidats à l’élection concourent avec un programme qui veut soi-disant lutter contre la corruption.
L’Inde avait déjà tenté d’interdire l’importation de l’or en 1968 mais c’était une mesure qui ne pouvait pas tenir.
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La hausse des taux à 0,25 % par la Fed et son effet sur le marché boursier, le pétrole et le yuan

Le dollar américain constitue 60 % des réserves de change dans le monde et 80 % des paiements mondiaux. Les taux d’intérêt définissent le prix de la monnaie. Lorsque la Réserve fédérale manipule les taux d’intérêt de référence, cela affecte le prix du dollar et cela influe donc sur le prix de l’or et de l’argent en tant que métaux précieux et bien entendu de presque tout, depuis que le dollar est devenu la monnaie dominante du système monétaire international.

La Fed expérimente depuis 2008 des taux d’intérêt proches de zéro. La dernière augmentation des taux d’intérêt datait alors de 2006, et aujourd’hui, c’est la première fois depuis lors que le taux de référence augmente de 0,25 %, ce qui peut entraîner des conséquences imprévisibles.

Le prix du pétrole est défini comme la base du système des pétrodollars dans lequel le dollar est soutenu et se compose de trois vecteurs : l’inflation / la déflation, la géopolitique ainsi que l’offre et la demande. À l’heure actuelle, deux des trois vecteurs – la déflation et la demande – sont négatifs, les facteurs géopolitiques ne sont pas stables et pourtant, les prix ne montent pas.

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La déflation et la demande sont inséparables et tendent à se renforcer. La déflation du dollar est une menace pour la volonté de la Fed de relever les taux dans un environnement de faiblesse économique. Cela renforce la faiblesse économique, en partie parce que les flux de capitaux des marchés émergents, et donc aggrave la déflation.

La Chine désire une stabilité des taux de change entre le yuan et le dollar. Elle ne veut pas détrôner le dollar à court terme mais veut bénéficier d’une partie des profits que procure la situation d’une puissance mondiale dans une composition mixte entre le dollar et le yuan. Quelque chose de semblable à un retour à l’ancien système de Bretton Woods, dans lequel les taux de change étaient fixes.

Le problème est que pour le moment il n’y a pas de valeur de référence dans le système monétaire comme c’était le cas de Bretton Woods. De 1944 à 1971, l’or était la référence. Après une période de confusion dans les années 1972-1980, le dollar a émergé comme référence de 1981 à 2010. Depuis 2010, le dollar est entré dans la guerre des monnaies où il est manipulé au profit des États-Unis.

La Chine souhaiterait que la monnaie de référence mondiale se compose du dollar et du yuan, mais les États-Unis refusent d’abandonner la possibilité de manipuler le dollar. Et comme la Fed a augmenté les taux d’intérêt, la Chine a quitté le navire et souhaite amortir le yuan contre le dollar. L’objectif étant de ne pas dévaluer le yuan et de ne pas être lié à un dollar fort dans un contexte de faiblesse économique.

Elle veut tendre vers un taux de change flottant afin de protéger les politiques monétaires de la Fed, et l’annonce du taux de change du yuan qui a été rendu public la semaine dernière va dans cette direction.

Le 16 décembre, la Fed a relevé ses taux de 0,25 % et regarde comment les marchés réagissent. Le marché boursier, le pétrole et le yuan sont tous bas parce que la Fed relève les taux d’intérêt au pire moment possible.

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John Paulson maintient son engagement envers une hausse du prix de l’or en 2015

Le fondateur du fonds de gestion (hedge fund) Paulson & Co. et milliardaire John Paulson a maintenu ses positions sur l’or à travers la SPDR Gold Trust (GLD) en 2015, en dépit de la diminution continue du prix de l’or depuis les sommets atteints en 2011.

Paulson & Co. détient 9,23 millions d’actions en or à la GLD. Un rapport de la FINA datant de la fin du troisième trimestre 2015 montre que les positions de Paulson n’ont pas changé au cours des trois derniers mois, après avoir été réduites de 10 % pour la première fois en deux ans en juin 2015, passant de 10,23 millions à 9,23 millions d’actions.

Le prix de l’or est tombé à son minimum en cinq ans le 12 novembre 2015, comme l’ont expliqué certains analystes, ce qui peut engendrer une éventuelle hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) et qui viendrait à renforcer le dollar. Si le prix de l’or tombe à nouveau dans le dernier trimestre 2015, cela constituerait la sixième baisse d’affilée et la plus longue chute du prix de l’or depuis 1984.

John Paulson a commencé à investir dans l’or au début de l’année 2009, pariant sur une réévaluation de l’or par les politiques monétaires des banques centrales. De décembre 2008 à juin 2011, le prix de l’or a augmenté de 70 %, mais depuis lors, il baisse de façon continue en évitant de matérialiser l’inflation que de nombreux analystes de l’industrie de l’or avaient prédit. Les métaux précieux et les matières premières ont toujours une place dans les portefeuilles sur une base à long terme, mais il y a très peu à se soucier de l’inflation.

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La faillite du secteur de la joaillerie chinoise pourrait-elle affecter le prix de l’or ?

Selon Reuters, les banques chinoises sont préoccupées par l’augmentation des faillites des fabricants de bijoux et elles revoient leurs prêts dans l’industrie de l’or physique. Seules les quatre plus grandes banques chinoises possèdent, selon la même source, jusqu’à 69 milliards 630 millions de dollars prêtés en or physique à l’industrie de la joaillerie chinoise.

D’autre part, Koos Jansen, consultant chez Reuters, explique que la composition du bilan de ces quatre banques de métaux précieux n’est pas uniquement applicable aux prêts d’or mais à toutes les dispositions de ces banques pour tous les métaux précieux, et donc l’hypothèse de Reuters est totalement fictive puisque personne, excepté les analystes des banques eux-mêmes, ne connaît la structure de la distribution de ces 69 milliards 630 millions en métaux précieux. Selon Koos Jansen, une partie mineure doit correspondre à des prêts d’or et il spécule que la chaîne des fabricants de bijoux ne réduira pas sa demande d’or physique en Chine.

La Banque de Chine, quatrième plus grand prêteur chinois par les actifs, a déjà connu un défaut de crédit dans l’or physique. Pour le moment, le nombre de défauts de paiements constitue seulement un petit pourcentage du total des prêts en or physique, mais selon Reuters, les banques chinoises ont pris des mesures pour empêcher plusieurs défaillances.

Les prêts d’or physique ont augmenté ces dernières années en Chine avec la limitation des crédits peu chers pour encourager les entreprises à rechercher un financement alternatif. La demande de prêts d’or physique a augmenté parce que ceux-ci sont relativement peu chers, relatait Jiang Shu, analyste en chef au Shandong Gold Group.

Les prêts d’or physique sont utilisés par les fabricants de bijoux qui revendent leurs produits finis. Certains analystes disent que quelques fabricants ont utilisé les taux faibles dans l’or physique pour fournir de la monnaie fiduciaire en yuan et empocher la différence entre les taux d’intérêt.

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La Banque centrale de Lituanie dispose de 3 tonnes de ses réserves d’or à Londres.

Le 13 septembre 2015, le ministre des Finances de la Lituanie a profité d’une visite à Londres pour voir les réserves d’or de la Banque centrale de Lituanie confiées à la Banque d’Angleterre. La Banque centrale de Lituanie possède des réserves d’or d’un total de 5,82 tonnes dont 2946,9 kg sont stockés à Londres.

Avant l’occupation de la Lituanie par l’Union Soviétique en 1940, la Banque centrale de Lituanie détenait 9593,4 kg d’or dans cinq établissements (Grande-Bretagne, France, Suède, la Réserve fédérale américaine et la Banque des règlements internationaux).

En 1992, après l’indépendance de la Lituanie, la France continuait de stocker 2246,5 kg et le Royaume-Uni gardait 2946,9 kg de ces réserves d’or dans ses coffres (voir cotation internationale de l’or)

La Banque des règlements internationaux reçut 62,2 kg pour payer les frais associés à la détention d’un compte à la Banque centrale de Lituanie. Le reste des réserves d’or stocké dans la Banque des règlements internationaux à Bâle, d’un total de 569,8 kg, fut par la suite envoyé à la Banque d’Angleterre.

En 1992, le gouvernement suédois paya 21,1 millions de marks allemand à la Lituanie pour compenser les réserves d’or lituaniennes qui étaient stockées en Suède jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Après la Seconde Guerre mondiale, les réserves d’or de la Lituanie dans la Réserve fédérale américaine furent utilisées par le gouvernement lituanien, alors en exil, afin de payer ses dépenses.

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Les recherches sur la manipulation du prix de l’or à partir de Mars 2013 à septembre ici à 2015

Pour beaucoup de gens, l’achat d’or représente une réserve sécuritaire pour les mauvais moments. Pas étonnant que lors de la crise financière, les épargnants faisaient la queue chez les revendeurs d’or. Tout au long de l’histoire, l’or a tenu une promesse de fiabilité et de stabilité.
Mais aujourd’hui il existe des doutes considérables quant à savoir si cette promesse demeure valable, car un examen des prix de l’or révèle des machinations dignes d’un thriller financier.

La Commission de la concurrence suisse (COMCO), qui a annoncé en mars 2013 l’ouverture d’une enquête sur la manipulation présumée du prix de l’or et des autres métaux précieux par un groupe de banques internationales, a attiré l’attention sur quelques bugs concernant le cours de l’or. Ces grandes banques, qui regroupent la Deutsche Bank, HSBC, Barclays, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Société Générale, étaient soupçonnées de manipuler le marché des devises, le Libor – représentant le taux de référence du marché monétaire – les métaux précieux, ainsi que de nombreux autres actifs, dans un processus connu sous le nom « London gold fixing ».

Ces banques ont été contraintes de réformer le « gold fixing » de Londres, dans lequel le prix de référence du marché de l’or est établi deux fois par jour en fonction de la quantité d’or physique international, bien que ces banques fixent toujours le prix de l’or entre elles. Il a en effet été trouvé que le prix de l’or grimpe (ou tombe) fréquemment deux fois par jour lors des conférences téléphoniques opérées entre les cinq premières banques. Les pics (ou les creux) ont lieu presque exactement en fin d’appel, puis le cours de l’or subit un brusque retournement.

L’or est l’opposant de l’endettement basé sur la monnaie, et en particulier le dollar américain. Par conséquent, la Réserve fédérale américaine à intérêt à ce que le prix de l’or soit faible, et le gouvernement américain protège la manipulation du prix de l’or par les banques privées.
Pendant des années, la Réserve fédérale américaine a servi en tant que prêteur de dernier recours. L’or doit être faible afin que la confiance dans le dollar américain soit préservée. Il a été difficile de prouver que le jeu était truqué, mais si les manipulations du marché de l’or sont en effet encouragées, en plus d’être tolérée, cela expliquerait pourquoi les organismes de surveillance ont jusqu’ici fermé les yeux, malgré des années d’activités massives remarquables dans les marchés financiers, comme avec le « gold fixing » à Londres.

À la suite de l’enquête, Barclays a dû payer en mars 2015 une amende de 26 millions de livres pour avoir manipulé le prix de l’or.

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Rapport sur l’or et l’argent après le BREXIT

L’or et l’argent ont tous les deux faits de beaux gains dans les jours passés et ont clôturé encore une autre semaine optimiste. L’or a augmenté de plus de 20 dollars tandis que l’argent a gagné un dollar entier. Le platine et le palladium ont aussi avancé, avec une hausse de plus de 30 dollars pour le platine tandis que le palladium a affiché un gain beaucoup plus modeste de 6 dollars.

Bien que le dollar ait été performant récemment, principalement en raison des retombées du Brexit, il a fini par concéder de la valeur face à l’euro grâce à l’augmentation de la probabilité que nous ne verrons pas une autre hausse des taux d’ici l’année prochaine. En fait, certaines personnes doutent même de l’éventualité que quelque chose se passera l’année prochaine qui poussera plus haut les taux.
En substance, la Réserve Fédérale semble avoir tout à fait éteint la possibilité d’une nouvelle hausse des taux en 2016. Bien que cela puisse ne pas être une aussi grande nouvelle pour le billet vert, c’est une excellente nouvelle pour les métaux précieux. L’argent, qui a affiché son meilleur gain trimestriel en 4 ans au cours du 2ème trimestre de 2016, a gagné près de 10 % en seulement quelques jours la semaine dernière et se rapproche rapidement du seuil de 20 $ par once. C’est tout à fait inattendu mais bien accueilli par les métaux précieux qui ont vraiment beaucoup de contrôle à l’heure actuelle.

Bien sûr, la retombée du Brexit a des ramifications qui vont bien au-delà du dollar. Au Royaume-Uni, il est incroyablement difficile de donner un sens à la situation politique à laquelle nous assistons actuellement. Avec les démissions des représentants à gauche comme à droite, les valeurs refuges sont vraiment attrayantes. Il sera intéressant de voir dans quelle direction vont aller les choses au cours des prochaines semaines, au moment où il y a des discussions avec l’Écosse et l’Irlande du Nord sur le fait d’abandonner le Royaume-Uni dans le but de continuer à faire partie de l’Union Européenne. Bien qu’il soit très peu probable qu’un tel scénario fonctionnerait si simplement, il ne peut pas être retiré du champ des possibles.

Les choses sont rendues encore plus confuses, peut-être, par le fait que le taux de chômage dans la zone euro est presque le plus bas depuis plusieurs années. En fait, un rapport publié ces jours derniers a montré que le chômage dans la zone euro est à son plus bas niveau depuis juillet 2011. Mais, comme c’est le cas depuis quelques années maintenant, nous voyons l’Allemagne ouvrir la voie alors que les économies comme celle de la France et de l’Espagne continuent à être à la traîne. On nous le rabâche depuis longtemps maintenant, mais pour voir un semblant de croissance soutenue à travers l’Europe, nous avons d’abord besoin de voir un équilibre de la croissance. Ce que nous entendons par là est que toutes les économies doivent faire leur part de travail au lieu de compter sur des géants comme l’Allemagne pour prendre le relais.

En considérant le futur à court terme, il est fort probable que de voir à quel point les métaux précieux peuvent grimper après les courses des semaines dernières.. ou alors ce sera le début d’une baisse généralisée ?